IMMOBILIER COMMUNALE DU BARP, DES PRATIQUES QUI SURPRENNENT





En observant les pratiques, les décisions concernant l'immobilier dans notre commune nous constatons régulièrement des décisions qui "étonnent" en restant poli.

Voici ce que nous observons :

Nous constatons depuis hélas de trop nombreuses années les effets d’une politique que l’on qualifiera pudiquement de perfectible dans notre village.

Dit différemment, il semble évident qu'on ne s'est pas posé les mêmes questions à Salles à Mios à Belin-beliet  ou à Marcheprime  à en constater par les travaux d'urbanisme entrepris dans ces communes.

Notre  mairesse et l’immobilier :
Afin de gérer une crise potentielle de logements, qu'a fait notre mairesse ? et bien elle n'a évidement  pas fait ce qu’il fallait faire suffisamment tôt.

Petite description

Point n°1 : décider tout d’abord (et proclamer urbi et orbi que c’est la seule voie de salut) que la gestion de la crise va être faite par la puissance publique afin d'aménager le centre bourg afin d’y faire éclore divers projets immobiliers.
En confiant cette tache par décision du CM du 05 Mars 2019 à l'établissement publique foncier  (EPF) de Nouvelle Aquitaine notre édile pense de facto mettre fin à plus d'une décennie de tergiversation dont elle est responsable avec son équipe municipale.

A que nenni...
Les établissements parapublics en charge de la gestion de ce type de projet  n’aiment pas le travail bâclé et ne souhaitent surtout pas se précipiter, au risque de mal travailler.

Elles vont donc mettre une éternité, un temps certain à délimiter un périmètre, concerter, arrêter ce que l’on veut y faire, consulter des architectes et cabinets d’aménagements, concerter, procéder à des arbitrages, gérer les égos des différents élus , concerter, et lancer des appels à candidatures. (A noter que depuis dix ans ces atermoiements ont coûter aux contribuables que nous sommes plusieurs dizaines de milliers d'euros).

De cette façon, on fait sortir des projets en 10 ans environ, là où des acteurs privés agissant en diffus sont systématiquement plus efficaces (environ 3 fois moins de temps) et sensiblement moins chers.

Point n°2  :tenter de faire peser pour les années futur des contraintes débiles étonnantes de logement social

Notre  mairesse semble donner la priorité au logement social  à en constater les nombreuses tentatives d'accord "sulfureux" avec un bailleur social régional

A sa décharge, en effet, il faut savoir que le logement social en France est régi par des règles iniques bien particulières (Toutes ces obligations sont inscrites à l’article L. 302-5 du Code de la construction et de l’habitation).: ce sont les pouvoirs publics qui décident du taux de logements sociaux dans les nouveaux programmes et du prix, sensiblement plus bas que le marché, auquel les gentils bailleurs sociaux vont acheter au méchant promoteur.

 Ceci a donc pour effet de dissuader les acteurs privés de construire, de renchérir d’autant le coût du foncier et des logements pour les acquéreurs non-sociaux et de permettre aux bailleurs sociaux de se constituer un patrimoine immobilier de premier ordre à vil prix.

Ceci posé, l'EPCI du Pays, le Val de l’Eyre dont Le Barp fait partie, accueille à peine 20 000 habitants et n'est pas directement concerné par ces obligations. Le Barp comme Belin Beliet sont déjà largement en tête des mises à disposition de logements à caractère social environ 10%.

Il faut cependant modérer notre propos dans la mesure ou l'offre en logements aujourd’hui est peu diversifiée face à la demande de la population du Val de l'Eyre de son évolution et de sa mixité sociale.

Plus particulièrement sur notre commune et celle de Salles, ou la croissance de la population a été plus importante que la croissance des résidences principales ce qui signifie que la nouvelle population emménagée est plus familiale.

Notre communes devrait jouer  un rôle majeur dans l’accueil des familles et des enfants de moins de 15 ans  avec des enjeux en termes d’équipements qui plus est avec l'arrivée programmée du collège et du lycée.

NOTRE DAME  doit se reconstruire en 5 ans ...Le Barp va t'il rattraper son retard en 2 ans?? (Délais de livraison du collège et lycée)

La modélisation sociale de notre édile  se fait rattraper par la triste réalité.

Actuellement, les normes d’urbanisme sont nombreuses, élaborées à différents niveaux (SCoT, PLU, PLU i H, règlement national d’urbanisme, etc.) et leur portée diffère.

Le SCoT (Schéma de Cohérence Teriitoriale, adopté en 2013 par le Syndicat mixte du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre (SYBARVAL) , a été annulé par le juge administratif suite aux procédures contentieuses de plusieurs associations, d'une confédération et de quelques sociétés immobilières.

A lire l'arrêt d'appel de cette annulation, nous sommes  bien loin des préoccupations d'urbanisme des Barpais .

A défaut d’existence d’un précédent SCOT, l’élaboration et la révision des PLU sur le ressort du SYBARVAL est désormais soumise à une demande de dérogation au principe de l’urbanisation limitée conformément aux articles L. 142-4 et -5 du Code de l’urbanisme.


Ne soyons plus étonnés alors de voir stagner les projets.

Qu'en est il réellement aujourd'hui  de la politique menée par notre municipalité, alors que notre espace foncier communal n'est pas extensible?
En confiant quasi exclusivement le développement du centre bourg à un bailleur social ayant pour seul soucis la rentabilisation de l'espace au risque d'emboliser le coeur du village par des logements non adaptés en faisant fi des autres besoins structurels qui font défaut à notre cœur de village, nos élus hypothèquent gravement l'harmonie et le dynamisme de notre commune.
 Des projets qui, systématiquement entachés d'irrégularités,  font l'objet de recours de citoyens Barpais.

Compte tenu de cette perte de temps et de la dernière décision de la cours d'appel administrative portant sur l'annulation définitive du SCoT, notre municipalité devra faire une demande de dérogation au principe de l’urbanisation limitée conformément aux articles L. 142-4 et -5 du Code de l’urbanisme afin de voir éclore son projet de centre bourg. Allons nous laisser ces incompétents s'en charger?

Barpaise, Barpais, voyez ce que nous avons fait pour vous..!!!

Cherry on the cake

A l'approche des échéances électorale nous observons moult décisions de programmation urbaine "à la va-comme-je-te-pousse",  prise par un conseil municipal Barpais en miettes ou les démissions s'enchaînent et dont  le quorum dans certaines décisions n'est pas atteint pour valider le vote et quelques fois très en marge de la légalité et dépendent bien souvent de la seule volonté de notre édile..

Il importe peu aux yeux de Madame le Maire il faut présenter une action emprunte de dynamisme quitte à lancer quelques écrans de fumées pour se mettre à couvert, ou tout au moins diminuer, sa propre responsabilité . 

Elle et ses adjoint/responsable à l’urbanisme se défendront bien sûr fortement de telles pratiques pas très civiques.
Ce sont là, des règles très répandues dans beaucoup de municipalités, qui bien sûr ne font que repousser de plusieurs mois, par les recours lancés et les décisions du tribunal administratif, des problèmes d'urbanisation qui s’accumulent pourtant depuis bien longtemps et qui ont coûtés aux Barpaises et aux Barpais plusieurs milliers d'euros en frais de justice.

Bref, sans beaucoup développer, nous observons que beaucoup de facteurs clefs d'insuccès sont réunis pour retarder d'encore plusieurs années pour "construire un centre ville qui nous rassemble" (c'était le slogan de campagne en mars 2014 d'une certaine Christiane d'Ornon notre actuelle Mairesse)

En traversant notre village nous en observons chaque jour le résultat édifiant.

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/confirmation-annulation-scot-bassin-arcachon-appel-vigilance-sur-les-projets,26898.html#ZLGSbv6T40ETRIdD.99

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